dimanche 11 novembre 2007

De mal en pis


Parce que cette photo me caractérise ! Nous avons fêté les 50 ans de mon frère la semaine dernière à Dijon. Mes parents et mon frère vivent là-bas.
Depuis 8 ans j'habite à Aix en Provence, j'ai un petit garçon Tanguy qui a 7 ans, je vis depuis presque 5 ans avec François-Xavier... Les photos des 2 derniers articles sont prises dans la région, la montagne Sainte Victoire célèbre à Aix par les peintures de Cézanne, et le château de Picasso à Vauvenargue où il est enterré à quelques KM d'Aix.

Bon, après cette petite présentation, revenons à nos moutons..., après cette radio des cervicales ! J'ai pris la décision d'aller voir un rhumatologue sur les conseils d'une amie. Les jours passaient nous étions au mois de septembre maintenant, mon état se dégradait. Je souffrais du haut du dos à droite, je portais une minerve, j'avais mis mon bras en écharpe, je dormais, je dormais... Lors de ma visite chez ce spécialiste, je lui ai expliqué tous mes symptômes, à la fois je minimisais j'avais peur, je sentais au fond de moi que la situation m'échappait. Je redoutais qu'il puisse penser à une maladie grave, un truc trop bizarre. Il n'était pas très expressif, son cabinet était froid et lui ressemblait à ce spécialiste très sérieux qui va vous annoncer ce que vous ne voulez pas entendre, qui prendra votre cas au sérieux alors qu'au fond vous ne souhaitez pas qu'il vous attache de l'importance parce que c'est pas grave du tout ! rebelotte, nouvelle ordonnance, et là je repars avec de la cortisone et un médicament " lyrica ". Une fois chez moi, je lis la notice de ce fameux lyrica ! aîe, une liste d'effets indésirables impressionnantes ! je réalise que je ne prenais pas de l'aspirine ! avec tout ça il m'avait prescrit une ordonnance pour passer une IRM des cervicales visant à vérifier qu'il n'y ait pas d'hernie discale. Je pense qu'il savait déjà ce qu'il cherchait. J'ai démarré mon traitement avec en plus de lexomil car j'avais quand même dû lui avouer mes angoisses... J'ai pris rapidement rdv à la clinique pour mon examen, j'avais rdv une semaine plus tard. En attendant, j'allais un peu mieux, enfin je dormais moins.

Jusqu'au 6 septembre, j'avais rdv à 19h30, je ne sais pas si j'ai vraiment réalisé, quoiqu'il en soit lorsque nous sommes rentrés je n'avais pas compris ce qu'il suspectait et ce que signifiait " suspiscion démyélinisation "..., une maladie neurologique.... comment une maladie neurologique, c'était la seule phrase qui retentissait dans ma tête, c'est quoi une maladie neurologique ? j'ai pas de maladie neurologique, j'ai un pincement des cervicales et je viens vérifier qu'il n'y ait pas d'hernie discale, j'étais super en colère, il m'avait fait peur, j'étais déjà angoissée et lui au lieu de me rassurer il m'annonce un truc grave. Si j'avais su je n'y serai pas allée si c'est pour entendre un truc pareil c'était pas la peine !




3 commentaires:

Unknown a dit…

Un vrai parcours du combattant! Le plus dur, c'est l'incertitude, tant qu'on ne sait rien on imagine tout!

Anonyme a dit…

Entre les médocs à effets indésirables, et le jargon des toubibs...+ internet pour les plus mazoschistes d'entre nous (dont je fais partie! hihi) j'avoue que c'est l'angoisse l'incertitude!
Ce serait sympa un jour qu'ils enseignent "traduction du domaine médical" à l'école, on serait pt'être moins pris pour des cons!!!!

Unknown a dit…

tout a fait d'accord avec toi Julie

certains médecins devrait recevoir une formation là-dessus , faire preuve d'un peu plus de pédagogie