mardi 8 janvier 2008

un peu de chance !


Dès le lendemain j'organisais mon hospitalisation pour subir cette ponction lombaire. Ma belle mère devait venir passer quelques jours chez nous pour s'occuper de Tanguy et soutenir François-Xavier.
C'est mon médecin traitant qui m'a fixé le rendez-vous avec ma neurologue. Le 20 septembre, à ma grande surprise rien ne s'est déroulé comme prévu. Une fois dans le cabinet de ma spécialiste, elle a commencé par regarder mes IRM sans rien me dire. Ensuite j'ai récapitulé tous ces évènements, j'allais beaucoup mieux, je ressentais toujours des fourmillements dans la main droite, un peu moins dans la main gauche, par contre une sensation de brulure dans les deux paumes. Concernant les douleurs aux cervicales je ne ressentais plus rien. J'ai fait quelques tests neurologiques avec elle d'équilibre etc... Ensuite nous avons parlé des traitements, elle m'expliquait qu'on ne pouvait présumer de l'évolution, ça peu revenir comme je peux ne jamais avoir de nouvelle poussée... Quand elle m'a dit, j'espère jamais vous revoir ou bien le plus tard possible........ cette phrase retentit encore dans ma tête. Nous nous sommes regardés avec FX , est ce que nous avions compris la même chose ? J'étais " relachée " !
Il nous fallait comprendre... aux vues de mes IRM, comme je remyélisais, elle ne préfèrait pas entamer de traitement....
J'étais tellement heureuse, je retrouvais le sourire, un peu de chance dans mon malheur, j'avais bien mérité, François-Xavier n'était pas ravi, il voulait un second avis. Il s'était tellement impliqué, il connaissait toutes les démarches à suivre pour lui c'était la suite logique cette hospitalisation. J'ai rappelé mon médecin, elle nous a rassuré, le dénouement pouvait aussi se passer comme ça dans le meilleur des cas et nous confirme que c'est une bonne neurologue si elle estime qu'il n'y a pas besoin de traitement il faut lui faire confiance.
C'est ce que j'ai décidé de faire !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour
ce sont finalement plutôt de bonnes nouvelles
il n'y a plus qu'à vivre l eplus normalement possible
peu-être en effet il n'y aura pas d'autres "poussées", peut-être jamais, peut-être dans 20 ans, ça laisse de la marge
et si jamais une autre posusée arrive plus vite, le diagnostic sera rapide et le traitement pourra être démarré précocément
biz
PAT

Anonyme a dit…

salut poulette
je viens de lire avec ma soeur ton blog et nous sommes très émues.
Je connaissais déjà cette malheureuse histoire et je suis fière de toi.
J'ai bien conscience de la souffrance que tu as subi.
Nous t'embrassons très fort.
Peg et Milou